C’est une question d’actualité pour nous car c’est le modèle choisi pour la prison de la Santé. La Reprise fait le point sur la question et note en particulier « Plus du quart des 191 prisons françaises fonctionne aujourd’hui en Gestion déléguée, c’est-à-dire que des services (immobiliers mais aussi à la personne – blanchisserie, restauration, accueil des familles des détenus, gestion du travail pénal et de la formation professionnelle) sont chapeautés par le partenaire privé. Tout comme le champ de la construction, celui des services fait l’objet d’études mitigées qui relèvent des avantages (efficacité de certains services, rapidité de réaction) mais aussi l’absence de garantie d’une efficience budgétaire supérieure à celle du public et de réelles imperfections. »
Questions fondamentale « Au-delà des choix en matière de politique pénale, l’intérêt de la société est de toute évidence la réduction de la délinquance. Que certaines entreprises privées puissent avoir un intérêt diamétralement opposé à l’intérêt général sur un point aussi lourd de sens que la privation de liberté laisse songeur. »