dur quotidien pour les riverains: hurlements, agressions verbales dans la rue et dans les appartements, menaces, parloirs sauvages à toute heure, jets de projectile, introduction d’objets dans l’enceinte depuis la rue…
dur quotidien pour les riverains: hurlements, agressions verbales dans la rue et dans les appartements, menaces, parloirs sauvages à toute heure, jets de projectile, introduction d’objets dans l’enceinte depuis la rue…
La prison parisienne de la Santé a rouvert ses portes ce vendredi matin après 4 ans de rénovation. Le bâtiment, vieux de 147 ans, était vétuste, ses cellules et sa sécurité laissant à désirer. Elle va désormais pouvoir accueillir 839 détenus, dont une centaine en semi-liberté. Salhia Brakhlia a pu pousser les portes de la nouvelle prison de la Santé.
– élection du bureau– présentation des comptes 2018– cotisation annuelle– rapport d’activité 2018– expertise fin de travaux– bilan des nuisances depuis l’ouverture de la prison– initiatives et actions à envisager en 2019– autres projets : aménagement de la rue Jean-Dolent, aménagement resto du coeur place de l’île de sein– questions diverses
Madame la directrice,
Le département des détenus en « semi-liberté » a ouvert depuis environ un mois et l’exaspération dans les immeubles du voisinage est croissante. Cette tension est liée notamment à la très grande proximité entre les cellules et les habitations. En effet, les riverains et les détenus ne sont séparés que par la largeur d’une rue ce qui pose des problèmes qui pourraient être facilement résolus.
Actuellement les fenêtres des chambres des détenus en semi-liberté sont obstruées par des chiffons, serviettes, draps et cartons d’emballage en guise de rideaux. La prison se situe en ville et doit par conséquent respecter les exigences esthétiques et visuelles imposées dans Paris. Il est normal que les détenus puissent être protégés dans leur intimité ainsi que du soleil et de la chaleur estivale mais cela ne doit pas conduire à une dégradation de l’environnement.
Par conséquent nous demandons que soient installés au plus vite des rideaux homogènes et que les objets accrochés aux barreaux soient interdits.
Les détenus ont pris l’habitude de se mettre torse nu devant leur fenêtre. Nous comprenons ce geste, surtout en été, mais prolongé à longueur de journée, cela devient pénible pour les riverains qui ont vue sur la prison. On nous a affirmé lors des réunions d’information que les détenus en semi-liberté seraient absents pendant la journée, mais la réalité n’est pas celle-là et un certain nombre sont présents en semaine et en journée.
C’est pourquoi nous demandons que les consignes de décence et de discrétion soient transmises aux détenus concernés.
Comme nous le craignions et comme nous l’avons signalé plusieurs fois au directeur de l’APIJ, nous avons déjà constaté de nombreux parloirs sauvages ainsi que des invectives de détenus envers des passants. Des jeunes enfants qui jouaient dans la rue ainsi que des riverains dont les logements sont visibles des cellules ont été agressés verbalement et même menacés. Un signalement a été fait à la police. Par ailleurs, de nombreuses voitures et motos qui raccompagnent ou attendent les détenus stationnent à toute heure illégalement rue Messier et rue Jean-Dolent lesquelles deviennent de véritables parkings sauvages.
D’autre part le jet de projectiles depuis les cellules dans la rue nous alarme. En effet, nous avons observé des bouteilles en plastiques jetées dans la rue Messier depuis les cellules du dernier niveau situées à l’angle Messier-Jean-Dolent, ceci se reproduit fréquemment en particulier la nuit. A cela s’ajoute le jet de détritus dans la cour de la prison, qui ne nous regarde pas même si l’on est bien contraint de le voir.
C’est pourquoi, nous demandons que la surveillance des abords de la prison reprenne dès maintenant avec notamment les rondes de la police à pied et/ou en voiture.
Au sujet des nuisances sonores, deux problèmes apparaissent également, d’une part la très forte sonnerie actionnée au retour des détenus jusqu’à 2h30 la nuit qui réveille systématiquement les habitants de la rue Messier. D’autre part, nous nous inquiétons et avons déjà plusieurs fois alerté la mairie, au sujet du stationnement moteur allumé et de la circulation des camions de livraison et des nuisances en particulier sonores que cela engendre autour de la prison. Nous n’avons pas reçu de réponse.
Nous demandons à ce que la sonnerie rue Messier soit réglée de telle sorte qu’elle ne nuise pas aux riverains et qu’une solution satisfaisante soit mise en œuvre pour la circulation et de stationnement d’attente des camions de livraison.
L’APIJ n’a jamais voulu tenir compte de nos remarques et questions posées par l’insertion urbaine de la prison et notamment par la proximité entre cellules et habitations des rues Jean-Dolent et Messier. Avec l’aide de la Mairie nous avions pourtant alerté maintes fois l’APIJ sur les difficultés prévisibles qui en résulteraient. Aujourd’hui, avec le retour des détenus c’est à l’administration pénitentiaire que nous nous adressons afin qu’elle prenne enfin en compte ces demandes de bon sens.
En conclusion, nous vous demandons un rendez-vous pour vous exposer directement nos demandes et échanger sur vos propositions.
Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions, Madame la Directrice, de recevoir notre respectueuse considération.
embouteillages de camions, voitures garées sur les trottoirs, entrée du garage bloquée, circulation impossible, pollution ….
Vinci ne tient toujours pas ses promesses
Réunion publique avec les équipes de Vinci et du ministère de la Justice le 4 octobre 2017 à 20h au FIAP, 30 rue Cabanis,` 75014
Les travaux avancent et les règles ne sont pas respectées. Les parents d’élèves nous alertent : le nouveau bâtiment comporte deux étages au-dessus du mur d’enceinte, les cellules ayant vue directe sur la cour de l’école maternelle.
Nous avons écrit plusieurs fois à Vinci et au Ministère de la Justice pour signaler les problèmes posés par cette disposition – dans le passé, des enfants se sont fait interpeller de façon obscène et brutale par des détenus. Nous avions demandé à ce que ceci soit pris en compte dans l’aménagement des cellules et de leurs ouvertures. Rien n’a été fait.
Il faut réengager la discussion pour que des solutions acceptables, et viables à la fois pour les enfants et les prisonniers, soient enfin trouvées.
Le déroulement des travaux et leur mauvaise organisation perturbent gravement la vie des habitants et mettent en danger, comme ce matin (voir le blog), les enfants et leurs familles ; c’est le moment de faire entendre nos préoccupations et de réclamer des réponses précises, suivies d’effets concrets.
On ressort les banderoles ???