photographie de la prison depuis le boulevard Arago, lors de leurs construction, en 1867, dans le nouveau 14e, né de l’annexion du petit Montrouge et d’une partie de Gentilly en 1860.
L’établissement ne gênait alors guère ses voisins, bien peu nombreux. Aujourd’hui, même si il est solidement installé dans l’histoire et dans le paysage, et si on peut considérer que son « utilité sociale », voire patrimoniale, justifie sa pérennité, on peut s’étonner que sa rénovation n’ait pas été l’occasion non pas d’une remise en question, mais d’une « re-situation » dans un tissu urbain dense et complexe.
Beaucoup d’interrogations ont déjà été formulées par notre association dans son courrier inaugural aux élus, et d’autres le seront encore. Pourquoi par exemple démolir pour reconstruire au lieu de réaménager et de conserver la cohérence architecturale d’ensemble, tout en préservant le sous-sol fragile. Depuis la présentation du projet et jusqu’à la date prévue du début de la démolition bien peu de mois se seront écoulés, sans qu’aucun espace de discussion ait été ouvert. A nous de faire qu’il le soit.