Riverainsdelasanté appelle ses adhérents, lecteurs, sympathisant à la plus extrême vigilance. En effet, la dernière vespasienne de Paris, boulevard Arago, sera peut-être menacée par la circulation des engins de chantier. On apprend, sur le site de la mairie de Paris qu’elle « est géré(sic)e par le service du patrimoine de la Voirie de Paris », qui, n’en doutons pas, en prendra le plus grand soin.
Reprehendenti filio Tito, quod etiam urinae uectigal commentus esset, pecuniam ex prima pensione admouit ad nares, sciscitans num odore offenderetur; et illo negante: « Atqui, inquit, e lotio est ».C. Suetoni Tranquilli – Vita Diui Vespasiani (Son fils Titus lui reprochait d’avoir mis un impôt sur les urines. Il lui mit sous le nez le premier argent qu’il perçut de cet impôt, et lui demanda s’il sentait mauvais. Titus lui ayant -répondu que non: « C’est pourtant de l’urine » ).
On trouvera plus de détails sur cette illustration d’une fiscalité prompte à s’adapter aux réalités économiques dans l’excellente rubrique « vespasienne » de Wikipedia, qui retrace aussi l’histoire des édicules construits par Claude-Philibert Barthelot, comte de Rambuteau, alors préfet de la Seine.
Nous ne résistons pas enfin au plaisir de vous communiquer la référence d’un travail de recherche rencontré au cours de nos investigations historiques Two physicists are working to solve one of mankind’s oldest problems: urine splashback